Marcilly-sur-Vienne, comme toutes les communes de France et d’ailleurs, a subi le premier confinement au printemps de cette année. Notre région fut l’une des moins impactée durant cette « première vague » mais chacun a été obligé de s’adapter aux mesures sanitaires et aux restrictions.
Certains services ont été maintenus, parfois partiellement, dans notre village ou aux alentours. Le restaurant a fermé mais les gérants ont développé la vente à emporter et le commerce d’alimentation a continué à servir les habitants qui se sont montrés solidaires. L’agence postale est restée ouverte, le courrier a été distribué un jour sur deux et les commerces proches qui fournissaient les produits de « première nécessité » se sont maintenus. D’autres services, en revanche, ont fermé leurs portes, et notamment l’école qui n’a accueilli que les enfants de soignants.
Tout d’abord l’obligation de se munir d’une attestation dérogatoire de déplacement a posé problème pour des habitants sans internet et/ou sans imprimante. Malgré l’aide d’un voisin, d’un parent, ou la possibilité de la découper dans le journal local, tous n’avaient pas ces solutions. La mairie a donc décidé d’en déposer sous l’abri bus de l’école. On pouvait également se fournir au commerce local.
Un second besoin s’est vite fait ressentir, il a été fait appel à des référents, des citoyens élus ou non, implantés dans les quartiers ou les hameaux. Ils ont informé les habitants par la distribution de flyers et chaque habitant pouvait les contacter.
Cette initiative a permis la distribution de masques à la population. Le village a été l’un des premiers dans le département à se lancer dans cette opération. Au départ il y a eu l’initiative de dames de la commune, qui ont commencé à confectionner des masques pour leurs proches ou leurs voisins.
Mis au courant les élus ont proposé d’organiser à la fois une production pour la population et à les distribuer. De même, pour fournir de la matière première aux couturières, on a demandé aux habitants, par l’intermédiaire des référents, de faire don de tissus et d’élastiques. C’est ce dernier matériau qui a posé le plus de difficultés au début avant que le système D et des commandes dans d’autres régions résolvent le problème.
Les référents ont pu ensuite, en respectant les gestes barrières distribuer au moins deux masques par habitant. Cette opération fut un très bel élan de solidarité et d’entraide entre Marcillois(e)s.
La municipalité remercie très sincèrement tous ceux qui y ont participé, soit en donnant du matériel soit en donnant de leur temps et de leur talent.