Le territoire communal d’une superficie de 1 100 hectares s’étire le long de la rivière et présente trois types de paysages différents :
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- La plaine alluviale correspond au lit majeur de la Vienne.
Elle s’évase d’amont vers l’aval pour atteindre une largeur de deux kilomètres. Située à une quarantaine de mètres d’altitude, elle est bordée à l’Est par la rivière qui suit son cours paisible souligné de saules et de peupliers. L’exploitation de sablonnières dans le plancher alluvial depuis les années soixante-dix, a modifié ce paysage autrefois réservé à l’élevage, en un chapelet d’étangs et de pièces d’eau, anciennes carrières d’extraction de sables et de graviers, aujourd’hui colonisées par toutes espèces d’oiseaux.
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Des collines arrondies formant le rebord du plateau.
Les versants les plus pentus gardent toujours des noms parfois imagés - " les Trous d’lapins ", " les Gratte’chieuvres ", "la Malgagne " - évoquant encore le caractère ingrat de ces pentes impropres à la culture. Elles sont couvertes de pelouses calcaires pourtant agréables à l’œil. On y trouve le genévrier et des variétés rares d’orchidées qu’il ne faut absolument pas cueillir ! Aux sommets de ces hauteurs, la vue y est superbe. L’œil se perd dans un large panorama jusqu'à Sainte-Maure à l'horizon, dans cette lumière bleue caractéristique de la vallée de la Vienne. La qualité du calcaire de ces coteaux comme pierre à chaux explique la présence d’anciens fours, au sud du bourg, qui ont fonctionné jusqu’en 1962.
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Le haut plateau calcaire culmine à 116 mètres d’altitude.
Les ruisseaux affluents de la Vienne ont entaillé ce plateau pour former autant de petits vallons aux paysages variés et pittoresques. À part quelques parcelles de bois, et depuis la disparition des vignes qui occupaient encore 16 hectares en 1979, le plateau est aujourd’hui essentiellement dédié à l’agriculture. Le Calcaire du Turonien qui affleure par endroits a jadis été exploité comme pierre à bâtir. D’anciennes carrières à ciel ouvert sont encore visibles aux Ourillaux et aux Perrières. Mais d’autres étaient souterraines et forment toujours des caves aujourd’hui oubliées, mais dont les effondrements parfois peuvent rappeler la présence
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- L'habitat
Le noyau ancien du bourg, serré autour de son église s’est développé plus tard par un « village-rue » vers le Nord pour rejoindre le château de la Motte et le passage de la rivière vers Nouâtre. Depuis la création, dans les années soixante-dix, du lotissement communal des Noraies au pied du coteau, l’habitat récent du bourg tend à se développer le long des voies vers Peuil, Cambraye et la rue de la Motte jusqu’à la Cave. Des quelques hameaux comme les Perrières, Peuil, les Martins et les Bouctonnières, les Mariaux avec sa quinzaine de maisons forme le plus important. Le reste est formé essentiellement de fermes isolées la plupart sur le plateau.